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Twice as much as nothing

26 mai 2007

The birds' chirruping outside got me out of

The birds' chirruping outside got me out of bed.
Curtains drawn apart, softly lulled to the edge of sleepiness without quite tripping over it, I'm the silent witness of the different shades of blue the sky seems enjoying to try on.
The world is slowly stirring up and the disruptive bawling drunken soul downstairs laughs at the robins' frighted flight.
The sky is now perfectly clear and the wind begins to ruffle through the boughs of my leafy friend which swings from side to side.

It will be a sunny, cold day.


dr2

30 days backwards

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24 mai 2007

What a shame as she slipped in the rain, Poor dancing girl well she won't dance again

J'ai enfin compris que dormir les rideaux ouverts me permettait de me réveiller en douceur ... ouvrir un oeil, soupirer de bonheur sous les doux rayons de soleil et sombrer à nouveau, nouer de formidables amitiés dans mon autre monde.

Passée la remise en question et les nombreux coups de blues, je me rends compte qu'au bout de 4 mois passés en solitaire, je suis redevenue elle, celle que j'avais perdue en cours de route, à force de trop vouloir marcher dans les pas des autres, histoire d'avoir un lointain semblant d'erzatz d'amitié ... Stoppe là Rémi Sans Ami, le problème vient autant de toi que d'eux. Mais j'l'aime bien, je l'aime même beaucoup, la petite fille aux livres, celle qui passait ses récréations sur le pas de la porte de sa classe et qui avait le tournis à force de penser, les yeux rivés sur les étoiles. Penser, écrire, examiner tout, et sous toutes les coutures, jusqu'à en perdre la signification, horrifiée. Jamais été douée pour les relations dans le réel anyway... Mais, heureusement, il y a lui, nous et nos accords, ce fil invisible sur lequel on dansait tous les deux sans s'en rendre compte. Et je ne l'en aime que plus.
Alors, ça y est, il n'y a plus de jeu, plus de faux sourires and roll on.

matilda

Et puis, un nouveau nom: Drew McConnell. Nouveau pour moi du moins. Si vous aimez les sessions accoustiques de Pete Doherty, il y a de grandes chances pour que, comme moi, vous soyez emballés par les mélodies de son bassiste. Je n'suis vraiment pas la mieux calée en matière de musique mais bon là, franchement, vite, hophophop, ruez vous sur son Myspace (jamais j'aurais cru dire ça un jour brrr) Rush here

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15 mai 2007

Ten times

Que l'enfoiré qui a volé le soleil le ramène illico. Malgré le très fier 13° et le glorieux soleil toutes piques sorties que Yahoo veut bien afficher sur mon bureau, il suffit de jeter un oeil (soigneusement traité contre la grippe aviaire) à l'exterieur pour voir que le seul à être sorti par ce temps excécrable est le pigeon qui fait sa toilette sans honte aucune devant ma fenêtre. La fille de la pluie n'aurait jamais cru dire ça un jour: rendez-lui le soleil.

On other news, les examens, c'est dans une semaine. Panique? Na, ça doit bien faire un mois que j'ai entamé les révisions, j'ai survécu à plusieurs overdoses de Shakespeare et aujourd'hui je peux m'dire ma foi que ... tout est à réapprendre. Comme d'habitude, le bachotage n'est pas une arme assez efficace pour mon cerveau à structure lacunaire. Bizarre comme j'ai l'impression de revivre mon année de terminale, deux fois par an. Pour ce qui devrait être un contrôle continu, tout ça me semble bien concentré sur la fin.

A J-7, il faudrait donc continuer à se gaver à la louche de vocabulaire, c'est bon pour la croissance du lexique, il faudrait se remettre à piller dans les essais critiques des autres, n'étant pas capable de réfléchir par moi-même, mais rien. On aura beau me bercer de ballades accoustiques et m'amener du café tout chaud, ajouter deux oreillers à mon confort, un espèce de nuage anti-révisions persiste à brouiller les informations dès qu'elles percutent ma rétine. Mon cerveau reste figé, on pourrait presque entendre le disque dur tourner dans le vide. Alors que je crois être plongée dans une intense réflexion, je ne fais que brasser de l'air et fixer cette feuille, là, près du troisième carreau à droite, sur la petite branche.

Mais tout ça on s'en fiche(rait presque): je rentre dans 39 jours.

narbre


15minutes + tard - Edit: apparemment, il suffisait de demander ... flippant

7 mai 2007

A pack of flackies - Bladhilibla

Qu'est-ce qui fait que j'ai exactement 29minutes pour pondre un article? Qu'est-ce qui fait que j'repousse l'heure de mon diner à 23h et que je programme donc la mise en route du micro-ondes pour 22h55 afin de pouvoir avoir mon plat tout chaud pour cette heure fatidique? Pourquoi est-ce que je ne regarderai plus jamais les moutons et les chou-fleurs de la même façon?

Une seule raison: ma désormais habituelle commande de deux pintes de bières et un sachet de chips, autrement dit Two Pints of Lager and a Packet of Crisps. Bon j'avoue qu'au début, c'était le show débile qui faisait bouche trou entre deux épisodes entre ITV1 et E4, le truc que tu regardes par dépit parce que Dailymotion fait des siennes, que ton soit disant ami papote au téléphone ou fait je ne sais quoi de pas très catholique ou encore parce qu'auparavant, tes diners à 23h, c'était parce que t'avais pas encore compris qu'un plat ça prend plus de temps à préparer que les pâtes lyophilisées à réchauffer, et que pour l'attente, il n'y a que BBC3 d'à peu près interessant.

Pourquoi "Two Pints"? Pour l'accent, qui pour ma part est à déguster à la louche. Pour l'humour plus que lourd, les jeux de mots que t'es fier de piger, et la tonne d'argots/insultes/expressions que tu crèves d'envie de replacer quelque part, un jour, peut être (quand t'auras un interlocuteur par exemple).
Puis, franchement, dans quelle autre série un des personnages s'appelerait Gaz?

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Two Pints of Lager and a Packet of Crisps, c'est bien, c'est bon, buvez-en et mangez-en
(ahah subtile)


(Je voudrais sincèrement qu'on m'explique comment j'suis tombée sur une photo de Pitza Dockerty en googlant Two Pints?)

3 mai 2007

Ouais ouais ouais blablabla j'ai rien à dire

Ouais ouais ouais blablabla j'ai rien à dire d'intéressant, j'ai dit qu'y aurait plus rien à voir mais et alors c'mon blog j'fais ce que je veux avec mes chveux.

Non pas que j'ai quelque chose de vachement plus interessant à dire aujourd'hui naa. Mais comme ça me soulerait d'écrire sur une feuille volante et que de toute façon j'tape plus vite que je ne manie mon stylo désormais (comment elle s'la pète l'autre zorro non mais oh) autant écrire ici.

Donc enfouie sous une tonne de mouchoirs et le nez enduit d'vaseline, j'ai fini par me dire que je devrais sortir d'mon trou aujourd'hui pour une folle expédition: le renouvellement de carte de bus. On notera que je n'ai vraiment rien fait d'autre depuis tout ce temps pour en parler. Bref après mure réflexion et différents calculs sans TI 82, j'aurai opté pour la carte rose Easy Rider Anytime, délaissant ma chouette carte verte comme mon bus-mon ami avec photo et tout. On notera encore, en passant, qu'il me reste très exactement 51 jours à tirer ici et que j'ai choisi une carte valable pour 20 trajets... La Marie est définitivement un être casanier, pas étonnant qu'elle ne rencontre personne.

Autre point fort de cette journée folle en aventures: trouver du Sunsilk à 1,50€! Et sachant que dans ma chère et tendre île, on approche les 4€, et que de toute évidence je suis extrêmement économe, ça valait le coup de dire: Vive Poundland. Non non vous n'êtes pas sur le blog d'une ménagère de plus de 50ans, mais bien sur celui de l'Erasmus la plus hors norme que vous aurez jamais rencontré (Non Chii j'ai pas dit "hormones")

Ah oui sinon j'me suis fait interroger par la police... De retour de cette folle heure remplie de rebondissements, un papier indiquant que "Maria-Audi" était attendue à la réception le plus rapidement possible m'attendait sur le pas de la porte.
Forcément, ça ne présage jamais rien de bon: faux billets dans le loyer? Excès de consommation d'eau? Demande de ne plus faire de crèpes tous les jours sans les partager?

Rien de tout ça: les sourcils froncés, le manager me demande de témoigner pour un incident impliquant une porte, un pied, le propriétaire de la porte et le propriétaire du pied. Réaction interne égoïste, alors que le propriétaire du pied attendait tout crispé et presque aussi blanc que les tee-shirts de la pub Daz: "Ah pfiou que ça? J'peux garder mes sous alors?".

En me tendant le formulaire à remplir, qui n'est évidemment pas anonyme, il me rappelle que j'étais apparemment le seul témoin (c'est qui la balance?). Froid. Je suis donc la seule à pouvoir raconter ce qui s'est passé, et pourquoi la serrure a été changée le lendemain matin.
C'est tout de même étrange: jamais personne ne m'a plus inspiré des envies de meurtres atroces et sanglants que le propriétaire de ce pied, et lorsque j'ai appris qu'il allait déménager, il y a deux jours, j'ai sérieusement envisagé d'aller brûler un cierge en remerciement aux hautes autorités.
Et là, face à ce formulaire destiné à la police, j'ai hésité. Le seul témoin. Mon rapport déterminerait donc le sort du propriétaire du pied et du propirétaire de la porte, car de toute évidence le propriétaire du pied a nié jusqu'à présent et personne n'a osé se prononcer. Oui tout ça pour une histoire de pied violemment lancé sur une porte, à plusieurs reprises, et entraînant l'arrêt cardiaque de la porte. Mais tout de même. Je l'avais vu, c'est certain, mais j'ai choisi d'écrire mes phrases au conditionnel et de ne faire allusions qu'aux bruits que j'ai entendus.
C'est idiot, je le déteste de toutes mes tripes et j'ai choisi de ne pas me prononcer clairement.
Bonté? Je ne sais pas. Ce qui est sûr c'est que je n'aime pas que l'issue d'une situation dépende de moi. Et puis, ce n'était qu'une porte? Et il est parti ...   
Bonne poire.

Ah, sinon, conversation du jour, dans le bus, au retour:

Conducteur de bus n°1 s'adressant aux passagers, désignant conducteur de bus n°2 qui le remplace:
"You can ask anything to that guy here, he's got tea,coffe and even ice-cream in his bag. And oh, he's got DVDs too, enjoy your ride"
Passager: "I should like some porno, if you've got some."

Le passager en question avait environ 70 ans.

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1 mai 2007

Back (from?) the dead

Circulez
Non seulement il n'y a jamais rien eu à voir, il n'y aura desormais définitivement plus rien à voir.

24 avril 2007

Part II

7h30 - Réveil en sursaut

Purée où est-ce que je suis?
C'est quand même étonnant: j'avais bien dû passer 3 bonnes heures la veille à chercher le sommeil à tâtons dans le noir, trop excitée pour pouvoir respirer calmement, me répétant en boucle "demain je les vois enfin", imaginant des détails futiles, comme le genre de conversation que je pourrais avoir avec les membres, etouffant mes rires nerveux sous l'oreiller... Et ce matin là en me réveillant je me demandais où j'étais et ce que je foutais là. Une fraction de seconde plus tard, je me rappelais qu'on était bien le 22 Avril et que, ce soir, j'allais enfin pouvoir assister à mon premier concert du groupe qui a déjà détrôné Muse (pardon Matthew).

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Rassemblant tout mon courage et mettant de côté mon associabilité je vais prendre le pti dej en compagnie des autres clients histoire de prendre des forces pour la journée. Je finirai finalement avec quelques malheureuses céréales, des toasts, des oeufs brouillés au goût de rien du tout et un café dans l'estomac.

Moi qui avait prévu de faire le pied de grue dès le matin, je me suis laissée vivre jusqu'à midi, pris le déjeuner des champions en regardant le marathon de Londres à la télé (passionnant), et digéré en rangeant mon attirail de guerre pour la journée dans mon sac. Interdiction formelle de tomber dans les pommes! Alors en avant les Haribos, le sucre, le jus d'orange, Milky Way, Snickers, et les Pringles. On m'la fait pas à moi.

13h - Arrivée devant le Shepherds Bush Empire

Décidément trop tôt, bien que j'avais lu que certains courageux auraient planté leur tente dès le matin. Pas un chat à l'horizon, donc j'ai du poiroter toute seule dans le parc qui se trouvait juste en face de la salle. Après une heure d'inactivité, j'ai tenté la découverte du quartier à pied mais, faute de chaussures flambant neuf(ves?) j'ai vite arrêté le supplice.

14h et des poussières

Retour donc en face de la salle, et, le range-vélo me servant de banc, j'ai pu laisser mes orteils respirer en enlevant mes chaussures. Quelle erreur! Un taxi arrive; moi, blasée je me dis boarf encore un vieux machin qui s'est fait déposer à côté du restaurant. Une tête bouclée émerge de la porte arrière, suivie d'un très long corps posé sur des jambes filiformes moulées dans un jean spaggheti. Merde. Je crois que je viens de rater Anthony. Le temps de remettre mes chaussures, le spaggheti géant avait disparu. Décidée à ne plus rien rater, je m'assieds sur les marches de la salle et je scrute chaque taxi. En vain, bien évidemment.

14h30 mais pas très exactement

Une demi-heure plus tard, la deuxième bourde: un black, chapeau de paille vissé sur la tête, skinny jeans, sifflotant, arrive à pied et se dirige vers l'entrée des artistes. C'est Gary? Nooon c'est pas Gary ... Siiiii c'est Gary .. Non allez j'vais m'taper la honte c'est pas lui ... Le manager se dirige vers lui et lui colle un autocollant "artiste" sur le tee shirt .. Merde c'était lui. En même pas une heure j'avais donc réussi à manquer deux des membres du groupe. Comme empotée, on aurait difficilement pu faire mieux.

15h

Les premiers fans arrivent et tout en gardant jalousement ma premiere place, on discute musique. Soupirs d'impatience en entendant le groupe répéter. Finalement Gary repointera le bout de son nez devant la salle avant le concert. Juste quelques photos de loin, personne ne volera ma place, foi de moi!

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19h

On nous demande de descendre des marches because les portes s'ouvrent vers l'extérieur. Imbéciles. Ouverture des portes, tout le monde fait pression, mais je suis bien parmi les toutes premières... à se faire rembarrer par le portier qui apparemment a eu une mauvaise digestion et nous aboie dessus pour nous dire que comme nos billets n'ont pas de code barre, on doit les faire valider par la caissière... 5 mètres plus loin. Vive Ebay.

19h05
Après avoir vécu les 5 plus longues minutes de ma vie, écoutant ma voisine crier qu'elle exige de ne pas refaire la queue, nos billets nous sont retournés sans même avoir été changés. Merci l'organisation. On pique donc dans la queue et après dechirage consciencieux du ticket on se rue dans la salle. Minuscule!
 

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Evidemment plus aucune place au premier rang, la barrière a été prise d'assaut et de petits groupes assis par terre gardent jalousement les premiers rangs. C'était sans compter sur ma voisine déchaînée. 5 minutes après notre arrivée, elle m'avait dégagé une place contre la barrière, ayant plaidé ma cause de groupie ayant poiroté depuis 13h avec succès. Aux anges: je suis juste en face du micro de Mr Barât.

20h
Avec un respect parfait du programme, le groupe faisant la première partie, Hot Club de Paris, commence. Grosse surprise. Ils chantent plus que juste, le rythme est assez entraînant à vrai dire et ils ont un humour décapant. Le guitariste est un petit bout de bonhomme super nerveux, le batteur, un grand dérangé perdu dans son monde et le bassiste, un géant, le seul à peu près normal. Il donnera sa bouteille d'eau à ma voisine à la fin du set. Quel charmeur. Anthony, à peu près caché dans les coulisses, assistera à leur prestation et nous lancera des petits coucous et des clins d'oeil de temps à autre. Lovely.

21h15
Après plus d'une demi-heure d'attente (Hot Clud de Paris ayant fini son set à 20h30), les lumières s'éteignent. Entrée de Didz, quelques cris de groupie à ma droite. Entrée de Carl et là j'ai failli passer de l'autre côté de la barrière. Une pression de fou, le poids de tout le monde placé derrière sur mon pauvre dos tout fragile. Je tiens bon et malgré un début de concert pénible passé à donner des coups de coude dans les côtes de ceux qui voulaient me piquer ma place, je gagne en technique et apprécie pleinement le show. Les quelques lancers de bières en guise d'accueil ont eu raison de mon appareil photo pendant les premières minutes, mais j'ai pu le ramener à la vie. Le concert commence donc avec Tired of England puis Wondering. Je m'acharne à coup de photos/vidéos, il ne faudrait certainement pas que je finisse avec une poignée de minables photos floutées. Carl sera assez gentil pour nous lancer des bouteilles d'eau, apparemment il y en avait en surnombre et il me emblait également que toute son attention était focalisée sur les canettes de bière et la bouteille de whisky. Soit.

Le groupe est en super forme, on aura droit à une avalanche de nouvelles chansons et à l'invité surprise Tim Burgess sur Blood Thirsty Bastards. Anthony fidèle à lui-même n'a pas arrêté de sauter d'un côté à l'autre de la scène, et nous a fait l'honneur de porter un charmant serre-tête envoyé par une fan. Carl, lovely as usual, était déchaîné, bondissait et dansait comme un malade, et nous a fait l'honneur de nous serrer la main à deux reprises (les joies du premier rang). Un concert inoubliable.

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Evidemment, placée face à Carl, Didz ne figurait pas tellement dans mon champ de vision et Anthony a rarement gardé sa place attitrée. Je suis pas peu fière de dire qu'à part la première photo, les autres que j'ai postées ici sont de moi (rien à voir avec les photos que j'avais prises lors du concert de Muse).

22h15

Fin du show et départ du groupe après un magnifique "encore". Le temps de profiter de l'eau fraîche ET gratuite au bar de la salle, de discuter des impressions entre fans et de regarder les Paddingtons discuter sur la scène, on nous prie de sortir.

22h20

Après un rapide concensus, direction la ruelle sur laquelle donne l'entrée (et donc par défaut la sortie) des artistes. Anthony ne sera pas long à sortir. Malgré une charge massive d'une trentaine de personnes, il ne reculera pas et restera une bonne heure, le temps que tout le monde sans exception ait droit à son autographe, sa photo, et son bout de conversation.

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On pourra noter ses talents en dessin et la mèche-dans-les-yeux-de-biche savamment travaillée.

Carl aura tenté sa sortie en même temps qu'Anthony, mais sécurité oblige, il retournera vite fait bien fait s'alcooliser à l'étage.


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Je sais plus quelle heure mais plus d'une demi heure après le départ d'Anthony
La porte s'ouvre, qui sortira? Didz! Salement alcoolisé et un peu réticent aux autographes et aux photos, il finira par se dérider et discutera un peu avec tout le monde pendant un petit quart d'heure.

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Une éternité plus tard
Tim Burgess et The Paddingtons font leur sortie. Personne ne bouge à part deux fans de The Charlatans. Bon retour chez vous.

Une deuxième éternité plus tard

Après avoir eu le coucou timide de Madame Barât (la mère, pas Annalisa), Carl se penche par la fenêtre et discute un peu, tandis qu'on continue de mourir de froid. Après que quelques fans aient supplié de la bière, Carl et Gary finissent par s'amuser à nous lancer tout ce qu'il leur tombe sous la main: bananes (réserve personnelle de Mr Barât), oranges, citrons, sachets de thé, lait, toasts, chips, des journaux pour la lecture et même une bombe de mousse à raser
et ce qui était, d'après la personne qui l'a envoyé, la serviette de Gary. Non merci.

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Mot très spirituel de Gary: "You could start a fruit salad" Gnii ...

Après cette brillante démonstration de gaspillage, Gary nous a fait chanter: du chantage au chant. Le deal? Chanter Deadwood, Bloodthirsty Bastards, Bang Bang You're Dead, The Enemy, a capela, pour qu'ils daignent peut être éventuellement descendre nous voir. Le deal n'aura pas été respecté.

Anyway, Carl retourne à la fenêtre quelques minutes plus tard, continue la discussion et après nous être plaints du froid, avoir demandé sans grand succès si on pouvait les rejoindre à l'étage, il finit par nous dire "Ok right I'm coming, I'm coming don't move, down in a minute" Mes fesses.

Il finira néanmoins par sortir un quart d'heure plus tard, dans le silence absolu: après l'euphorie lors de l'annonce de la rencontre toute proche, tout le monde est resté pétrifié lorsque Carl est enfin sorti. Calmement donc, il s'est mis au milieu du petit groupe qui l'attendait. La première fille à lui tendre son autographe était évidemment trop pétrifiée pour lui tendre un stylo, et après que Carl ait fait semblant de signer avec son index, plus vite que Buzz l'éclair, j'ai degainé mon marqueur. Carl l'a pris avec un sourire et ce qui était apparemment une blague - petit rire de sa part à la fin - que je n'ai bien évidemment pas capté. Ce qui devait n'être qu'une sortie de 2 minutes s'est allongée en rencontre d'une demi heure. Mais ça a été le drame pour moi: au moment de vouloir prendre une photo avec monsieur, mon appareil, ce lâche, a fait le mort. Malgré mes appels à l'aide et une paire de piles gentillement donnée par une des allemandes, rien à y faire: "j'aurai pas ma photo? fait chiiieeeeeeeeer"
Heureusement, la même allemande a bien voulu me prendre en photo avec son appareil. Après avoir attendu toute la journée d'hier et d'aujourd'hui, je l'ai enfin reçue ** larme à l'oeil **.
Plus rien à ajouter, c'était un jour parfait.

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Aurevoir

La vidéo sera visible tout bientôt

24 avril 2007

London London - Jour 1

Alors donc voilà. Assise sur mon lit car aucune chaise en vue, le dos contre les oreillers, eux mêmes adossés à une armoire grinçante (ou couinante, j'ai pas encore eu le temps de bien analyser) je laisse mes orteils respirer après la première "partie" du voyage, qui consistait en gros à arriver le plus élégamment possible à Londres.

Premières impressions? Très colorées. Shepherds Bush semble être un "petit" quartier très cosmopolite et assez simple. A peine sorti de la bouche de métro (bouche de tube ça le fait moins) on aurait envie de se plaquer les mains sur les oreilles: c'est que c'est jour de marché et vas-y que ça piaille, interpelle, bouscule, marchande. Equipée de mon Gillette Sensor Excel, j'ai pu m'occuper des murs (mouais bof hein).

Mon bus arrive et j'ai affaire à une dame apparemment fachée avec la vie et avec son peigne. Malgré un de mes plus beaux sourires (pas le meilleur, faut pas exagérer) elle n'emettra qu'un grognement une fois ma carte validée. Pire, elle me coincera dans les battants de la porte arrière du bus sans prevenir. Boulet? Professionnel, oui. En essayant de scruter les panneaux, je me rends compte que dans le bus, assis ou debout, on y voit rien concernant le nom des arrêts. Heureusement, en stressée que je suis, j'avais tout bien retenu le nom des rues figurant sur le plan que j'avais pris soin de decalquer la veille sur mon écran, la langue tirée, concentration extreme.  Et là je vois que Londres à pensé aux boulets:

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Merci l'ami.

Donc arrivée à l'hôtel. Après avoir passé 10min à attendre que le receptionniste ait passé 15coups de fils ici et là, dans une espèce de mini chambre faisant office de bureau (canapé et TV compris), on me fait savoir que ma chambre ne sera pas dans ce bâtiment mais un peu plus loin. Soit. On lance les dés et on avance de 3 cases, le gérant m'attend dans la salle de réception officielle (welcome mawoui oudeuh) qui sent bon le propre et qui me fait penser que j'ai gagné au change. Mais, ô misère, je me fais encore une fois conduire à un autre bâtiment, toujours plus loin, toujours plus haut -_-' Menfin je me réjouis car plus on avance de cases, plus on se rapproche du Grâal: le Shepherds Bush Empire. Petit hic: la chambre est au rez-de-chaussée... sous le niveau de la chaussée xD Pas grave j'prends sur moi, c'est ça l'aventure ...

Tiens d'ailleurs vous verrez qu'on aurait pu me dire qu'il y avait de la place pour inviter Harry Potter:

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Chambre de rêve donc, que je m'empresse de quitter pour partir à la découverte du centre de Londres en un après midi top chrono. Mes jambes s'en souviennent encore.

Le truc nul quand on voyage toute seule, c'est qu'on a un mal de chien à essayer de se prendre en photo avec un garde ou devant Big Ben. Résultat, quitte à prendre des photos de monuments/paysages, j'aurais tout autant pu acheter des cartes postales

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Les chaussures de la femme invisible apparemment

Après un détour par Tesco et fait le plein de petits plats à micro-onder, retour à mon hôtel chéri. J'ai fini la soirée devant un programme débile, dérivé de Popstar où on devait désigner les nouvelles têtes d'affiche d'une reprise de "Grease" ...

Evidemment, excitée comme une puce à l'idée du programme du lendemain, le sommeil à tardé à venir. Arg quel week-end.

 

13 avril 2007

We were so pretty ...

... :)

So this is goodbye?

Edit

Passée l'espèce d'atmosphère surréaliste qui avait réussi à s'installer dans ma chambre hier soir, les yeux grands ouverts, hésitant entre crédulité et méfiance, le retour à la normale. Réveil, même si quelques poussières de magie étaient encore décelables dans quelques recoins de la pièce ...
Finalement beaucoup de bruit pour rien? Même si je n'ai pas eu l'occasion de les voir live et que je m'en étais mordue les doigts à plusieurs reprises déjà, au bout du compte, it was not quite what I had expected. Non, je n'parle pas d'une possible Libs Reunion, ça aurait perdu toute sa magie je pense, avec le temps.  Et puis, j'en sais rien après tout.. D'ailleurs je ne suis pas une fan de la première heure non plus. Mais bon sang qu'est-ce qui s'est passé hier soir? Pourquoi toute cette euphorie alors? Une fois la vague passée, je me dis "ce n'était rien"...
Et puis, par curiosité, des images, des vidéos... une boule d'émotion en travers de la gorge et une petite larme au coin de l'oeil.
Comment? Je ne suis pas fan hystérique, je ne les connais pas personellement, j'ai bien sûr du rater pas mal d'épisodes de leur Albion cruise et j'ai tout juste en main juste les quelques éléments incontournables du kit "newbie". Et en ne voulant rien d'autre que voir, j'ai ressenti.
Au diable les advocateurs d'une possible réunion,  je ne sais pas comment, ni pourquoi, c'était juste beau cet instant.

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(Credits: Pics By Roger Sargant)

P.S: par contre ça sentait un peu beaucoup le coup à l'avance chez NME, pas joli joli

10 avril 2007

Hooooold - ça sent le printemps

   
3h du mat'


Rien à faire (d'intéressant), je regarde mon écran dans le blanc des yeux sans ciller quand tout à coup (happening) tout le système se fige, What became of the likely lads reste en suspens, ma souris ne répond plus.. pas de panique! C'est juste Thunderbird qui m'annonce que j'ai du courrier. Et là, merci les fils RSS et merci à ce chouette site pour m'avoir sorti de l'ennui.

Transcription fait-maison de morceaux (très) choisis de:

Interview vidéo sur Live 105


Interviewer
: What kind of effet you think your music'll have on My Chemical Romance stance?

Matt: Erm, you know, take'em to a higher level ... muahahahahaha ahahahahahah .. na I'm joking erm I think it will erm maybe it will erm .... muhahahah ... keep .. muhahaha .. sorry ... it'll probably erm it'll probably show erm something well the English take on rock [...]


(muhahaah eeerm )


Interviewer: I read on some website or something that you're actually engaged, is this true?

Matt: Eeerr .. No. What? Yes. What? Who who who who's that? Personal? Personal? Personal? Take it easy! Keep it light!


(à écouter ici (part III) pour mieux apprécier)


L'homme (au rire plus qu'étrange) à abattre


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Oui, parce que, en plus du rire étrange (sisi) il a apparemment une choré de merde, sans parler de la/du styliste pitoyable (peut-être/sûrement lui-même)

Et si vous êtes pas convaincus:

er (*)

Bon j'vous laisse, j'ai les yeux qui saignent.


    (*) Bien évidemment, la personne qui figurait à côté de lui a été coupée et la fille dans l'arrière plan, floutée.. L'anonymat de ces personnes, se trouvant malencontreusement au mauvais en endroit, au mauvais moment, a été bien évidemment présérvé: ça serait trop de honte de poser avec un tee-shirt de cet acabit (et de plein gré, de surcroît)

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